Comment vivent-ils ?

 
 Au XXème siècle les Italiens ne sont pas toujours bien accueillis par les Français, l'Italie ayant signé l'alliance avec l'Autriche, la Hongrie et l'Allemagne en 1882, elle devient une ennemie potentielle pour la France. Ils ont donc une image péjorative des immigrés italiens, pour eux, ils sont , d'après l'oeuvre de Pierre Milza, Voyage en Ritalie, p 145 : « l'image de nos voisins(...) continue d'entretenir une peur fantasmatique de la submersion. En témoigne l'usage omniprésent dans les textes du thème de l'invasion(...) on parle de « nuées de sauterelles», de « hordes de barbares », de « l'ennemi campant aux portes de la Cité » ou d'après l'oeuvre de F. Cavanna "sales, fainéants , de singes ou de voleurs d'emplois " .
      Leur intégration est donc  très difficile, la xénophobie les pousse à rester entre eux dans une communauté fermée. Ils n'ont pas changé de mode de vie, ils ont leur nourriture, leurs croyances, leurs traditions et même leur langage le "dialetto". Des ghettos leurs sont réservés comme celui où vit Cavanna qui se trouve à Nogent-sur-Marne, ces ghettos leurs permettent de ne pas être trop égarés et de retrouver leur famille déja installée en France  .Leurs conditions sont primaires dans les ghettos comme avec l'élètrécité par exemple " Des prises de courant, dans les logements ouvriers, y en a pas. Le strict nécessaire ; l'ampoule du plafond et l'interrupteur près de la porte." Les Ritals
Souvent touchés par des maladies comme la tuberculose , la vérole , le cancer 
                      
             Les Italiens sont partis de leur pays pour trouver du travail , le plus souvent ils font des métiers manuels dans le bâtiment comme le père de Cavanna qui est maçon, ou alors, ils possèdent un petit commerce. Le plus souvent les femmes font les ménages comme la mère de Cavanna "Elle n'a que le dimanche pour faire son ménage, la semaine elle fait celui des autres" . Le problème de la xénophobie resurgit encore dans ce domaine. Les italiennes pour rester on besoin d'une sorte de carte de séjour et de travail , la fameuse "carte bleue" .                                                                                                                         Souvent pour l'avoir il faut supprimer son accent et surtout ne pas dire que vous êtes Napolitains (les napolitains sont méprisés par les Italiens et encore plus par les français).  Avant de devenir les hommes à tout faire de la révolution industrielle , les Italiens ont exercé en Fance pendant des siècles des activités multiples dont la spécificité a aidé parfois à forger l'image de l'hôte Italien .Avec les grandes vagues de la migration de masse , il est devenu plus difficile de distinguer les métiers italiens de ceux pratiqués par les Français ou d'autres catégories de migrants . Cependant , le savoir faire italien est maitenu à l'echelle du temps et marque certain nombre de professions ainsi que d'activités intellectuelles et artisitiques .
       
    Les maladies sont aussi courantes et souvent mortelles dans les ghettos , F.Cavanna parle surtout de la vérole qu'on appelle aussi la syphilis  et de la tuberculose :"Quinze ans , c'est pas vieux , pourtant j'en ai déjà vu partir , des grs de mon âge , pour le sana .Des tas , "Il s'en va de la poitrine " disent les femmes ." Ces maladies sont encore mal soignés , surtout pour les migrants Italiens qui n'ont pas tous les moyens de payer un bon traitement . On perçoit dans le roman de F.Cavanna que les gens de cette époque ne comprennent pas ces maladies et rejetent la faute sur les autres "les ritals ont tendance à penser que c'est une maladie de Français (...) Les prolos français pensent que c'est une maladie d'employés à cols blancs ".Une raison de plus pour renforcer le racisme .
La religion et l'Eglise a une place importante dans la société à cette époque , autant pour les Français que pour les Migrnats Italiens .Le Catholisimse était un point commun qui les rapprochaient .Il fallut beaucoup de patience aux  prêtres  pour mélanger les différentes communauté qui dans le meilleur des cas s'ignorait et dans le pire étaient en compétition dans tout es cas ils ne se comprenaient pas .
Mais la forte volonté de s'intégrer les ont conduit a oublier leurs origines ect. Ils sont les champions des mariages mixtes et des naturalisations après la guerre. Pour encore plus s'intégrer et se faire accepter les Italiens sont prets à tout meme a changer leurs identités, les Italiens changeaient leurs noms d'origine afin d'avoir des noms plus français. Les "Italo-Parisiens" étaient les immigrés italiens comme François Cavanna qui est né en France et qui a hérité d'un nom très français.